Bellevue soutient les enfants de la rue au Ghana (Titel und Datum unbekannt):
Dans la campagne ghanéenne. Erich Gassmann et Daniela Rüdisüli, l’une des responsables de «Chance for children», devant le futur foyer qui pourra accueillir quelque 60 enfants de la rue.
SOLIDARITÉ Des fonds ont été verses pour la construction d’un foyer.
La commune de Bellevue a récemment 7000 Francs à l’association suisse «Chance for Children» pour la construction d’un foyer d’accueil au Ghana. Cet établissement se propose d’accueillir 50 à, 60 enfants de la rue d’Accra, la capitale ghanéenne, afin de leur offrir une formation scolaire et professionnelle. L’auteur de cette initiative est le conseiller municipal libéral Erich Gassinann, qui a vécu lui-même pendant cinq ans au Ghana. Il se trouvait à Accra au mois d’avril et a pu voir à quel point l’argent dela commune est utilisé à bon escient. En effet, grâce a ce don, il a été possible d’acquérir un terrain de 2 hectares situé à une heure de la capitale. C’est là que se construit le foyer avec l’aide d’entreprises locales. Sur place, les travaux sont suivis cri permanence par Danicla Rüdisüli, Suissesse de 28 ans, qui a été institutrice et déléguée du CICR, l’un des membres fondateurs de Chance for Children. Elle est secondée par deux Ghanéens, Anion Notey, lui-même ancien enfant de la rue et Isaac Smith, médecin spécialiste de la nutrition et des maladies tropicales,
Le but de l’association est d’offrir une formation scolaire et professionnelle aux enfants démunis.
Des tambours pour les marchés
Actuellement, une quinzaine d’entre eux sont hébergés dans un foyer à Accra. lis apprennent les rudiments de la vie en société et le respect d’autrui.
«Par exemple, lorsqu’ils comprennent qu’il ne faut pas voler les jouets d’un camarade, c’est déjà une belle victoire sur eux-mêmes» nous raconte le conseiller municipal avec fierté et émotion. Les plus grands fabriquent des tambours en peau, qu’ils peuvent vendre sur les divers marchés du pays. Ils gagnent ainsi Lin peu d’argent et développent leur sens des responsabilités. «Cela vaut vraiment la peine de donner une chance à ces enfants», conclut Erich Gassmann.
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